Aux Sorinières, non loin de Nantes, une vaste propriété historique bordée de champs et de vignobles vient de rouvrir ses portes. L’Abbaye de Villeneuve est le premier établissement quatre étoiles que s’offre le groupe Akena pour en faire une pépite.
L’Abbaye de Villeneuve, initialement Abbaye de l’ordre de Cîteaux – lors de sa fondation en 1201 par Constance de Bretagne – subit d’importants dommages durant la Révolution française et les guerres de Vendée. Ce n’est qu’en 77, après être tombée dans l’oubli à la dernière guerre, que l’édifice renait de ses cendres et développe son identité actuelle : un hôtel de charme conservant les atouts d’une demeure historique et les privilèges d’un décor arcadien.
Sur fond de vignoble nantais, à quinze minutes de la vie urbaine, l’Abbaye de Villeneuve est un refuge paisible et bucolique où, à l’exception des vingt chambres qui occupent les étages, la surface restante offre un espace infini de quiétude et de vie.
Les nombreux recoins de la maison s’organisent autour du point central : la piscine, et sont autant d’atmosphères, d’univers distincts où se perdre en bonne compagnie. Le club cigare, le bar à vin, les deux restaurants : l’un bistronomique, l’autre gastronomique, renferment des secrets bien gardés que de fins connaisseurs attendent de révéler au grand jour, dans un contexte intimiste.
À travers des techniques architecturales inspirées de l’époque, comme les vitraux modernes qui trônent au-dessus de l’escalier monumental, l’histoire s’invite d’elle-même. Une œuvre d’art lumineuse, comme tombée du plafond, s’étend sur toute la hauteur de la cage d’escalier en pierre et dénote avec les teintes éclatantes des vitraux. Le plafond semble à des années-lumière du sol, tant les surfaces sont imposantes. Une trentaine de marches plus haut, une suite porte le nom du Dalaï-Lama qui y séjourna dans le passé et un étage au-dessus, des cocons mansardés apportent la quiétude d’une nuit sous les toits.
Au restaurant « L’Épicurien », le chef Aymeric Depogny et sa brigade proposent un itinéraire culinaire autour des routes de la Loire, empiétant sur la Vendée. Dans une maitrise totale des produits régionaux et saisonniers, l’équipe produit une carte minutieuse et gourmande, en parfaite concordance avec les vins des coteaux alentours, dont le Muscadet.
Abbaye de Villeneuve
Lieu-dit, Villeneuve, 44840 Les Sorinières
Chambre 187 à 277 euros
Journaliste et photographe, Charlotte partage ses bons plans food et musique, à Paris et ailleurs
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