Après la liesse des Jeux Olympiques qui a porté Paris pendant 2 semaines, place à la nostalgie, en attendant la seconde partie de cet événement mondial. Acteur majeur de ce rendez-vous et détenteur d’une expertise unique, OMEGA se prépare pour les prochaines épreuves.
Presque 100 ans de chronométrage
Pour la 31e fois depuis 1932 à Los Angeles, OMEGA a rempli son rôle de chronométreur officiel, enregistrant les rêves des 329 épreuves olympiques dans 32 sports. Un partenariat historique avec le CIO et ce au moins jusqu’en 2032.
Lab Swiss Timing
Géré par les experts du Lab Swiss Timing, une filiale du groupe Swatch née en 1972 de la fusion des savoir-faire d’Omega et de Longines, le chronométrage ne consiste pas seulement à mesurer le temps, il contrôle également tout le traitement des données, s’appuyant sur plus de 350 tonnes de matériel. Ce travail de titan fait appel à de nombreux métiers : ingénieur, physicien, technicien, électronicien…, tous unis par la recherche de la précision. Pour Paris 2024, plus de 180 personnes de 30 nationalités différentes ont travaillé sans relâche depuis 3 ans, épaulées par 550 chronométreurs chargés de lancer le début des épreuves.
Des débuts manuels à l’électronique
Au début de l’histoire du chronométrage, les juges suivaient les athlètes, un chronomètre manuel à la main. Ainsi en 1932 Omega n’avait envoyé qu’un seul horloger de Suisse, avec une mallette contenant 30 chronographes précis au 10ème de secondes pour gérer toutes les épreuves. Cette époque est désormais révolue grâce au chronométrage électronique qui a supplanté le chronométrage manuel. Avec 4 milliards de téléspectateurs passionnés, rien n’est laissé au hasard et les instruments disposent de leur propre générateur par mesure de sécurité.
Une évolution constante
Entre les « touchpads » (« plaques de touche ») pour permettre aux nageurs d’interrompre le chronomètre à Mexico en 1968, les transpondeurs portés par les sportifs à Turin en 2006, ou le Quantum Timer précis au millionième de seconde à Londres en 2012, le chronométrage ne cesse d’évoluer. Actuellement, les outils Omega Timing sont capables de mesurer huit courses simultanément, jusqu’à six chiffres après la virgule, bien que la plupart des fédérations sportives n’imposent pas de précision au-delà du 1 000e de seconde.
Des technologies de pointe
Elaborées en collaboration avec les athlètes, les entraîneurs et les fédérations pour améliorer les performances, ces technologies sont testées lors de compétitions au niveau local, avant de faire leur entrée aux JO. « Nous sommes au service des athlètes » rappelle le PDG de Swiss Timing. « Ils sont les seuls à pouvoir juger de l’efficacité de nos systèmes et de leur utilité ». Ainsi l’introduction des capteurs de mouvement servent à évaluer la performance de la ligne de départ jusqu’à la ligne d’arrivée, et les données biométriques collectées comme le nombre de brasses ou le temps passé sous l’eau en épreuve de natation, la réactivité des joueurs de tennis au premier retour ou encore la trajectoire de la balle en beach-volley, sont mises à la disposition des sportifs et de leurs entraineurs.
Le support de l’IA
Omega Timing recourt désormais à l’intelligence artificielle pour disséquer l’effort sportif dans sa globalité et le corréler avec d’autres données, réalisant ainsi des graphiques extrêmement précis et complets.
De même, la caméra de photo-finish pour l’athlétisme, introduite pour la première fois par Omega aux Jeux de Londres en 1948 offre une résolution à 4 000 pixels, tandis que le nombre de photos prises sur la ligne d’arrivée est passée de de 10 000 à 40 000, notamment pour constater des écarts souvent imperceptibles à l’œil nu.
Une adaptation continuelle
Alors que de nouveaux sports ont fait leur entrée aux Jeux olympiques, le chronométreur officiel s’adapte entre le système de touch pad pour l’escalade de vitesse, (identique à celui de la natation), ou les instruments de gestion des scores pour l’épreuve de breaking.
Seule la cloche de dernier tour n’a jamais évolué et reste l’outil traditionnel des jeux
Lors des Jeux paralympiques qui débuteront le 28 août prochain, l’expérience et le savoir-faire d’OMEGA seront à nouveau mis à l’épreuve, utilisant le même équipement fiable que celui des Jeux olympiques.
Spécialiste de l’horlogerie et de la joaillerie, journaliste, passionnée par la transmission du luxe, Nathalie Koelsch pose un autre regard sur ces métiers d’émotion et de création.