À Bordeaux, une avenue calme au charme historique, proche de la célèbre place des Quinconces, abrite sous sa majestueuse pierre blonde, le luxe confidentiel d’un hôtel particulier. Les Villas Foch, concentré de néo-classicisme à la bordelaise et richesse d’un travail d’orfèvre.
Bordeaux, sa Garonne en croissant de lune, ses clochers et le reflet de sa pierre blonde jaillissant du miroir d’eau. La Belle endormie s’est réveillée. Elle entraine dans son cercle vertueux la Cité du Vin et sa silhouette en forme de carafe à décanter, reflet de son riche patrimoine viticole, célébré les 23 et 26 juin prochain dans le cadre de « Bordeaux fête le vin. »
Bordeaux aujourd’hui : un itinéraire enivrant, entre richesse architecturale marquée par les prouesses de l’intendant Tourny, quais animés et quartiers émaillés de vastes espaces verts et de maisons de maitre transformés en hôtels de charme. Les Villas Foch, creusées dans la roche d’une avenue aérée du quartier des Chartrons, bordée par les allées verdoyantes du Jardin Public renferment, derrière une grande porte cochère, les secrets les plus luxueux d’une demeure 19ème.
L’un des joyaux principaux de cet héritage : l’escalier monumental menant aux trois étages et sa pluie de luminaires tombée du plafond, prémices de modernité, visibles depuis l’entrée. La noblesse de la pierre de Bordeaux, jointe à celle du marbre façon damier dans ce vaste espace, rendent hommage à la splendeur architecturale d’une demeure bourgeoise de l’époque napoléonienne.
Le rez-de-chaussée, berceau de l’hospitalité, réunit en son sein deux parties essentielles de la vie commune. Au bar « Le Ferdinand », cocktails et tapas attisent la gourmandise dans une ambiance feutrée. Au restaurant, le petit déjeuner fait-maison, mise sur l’équilibre : gaufre ou pancake s’accordent intelligemment avec la légèreté d’un smoothie detox ou un pudding de chia. Au sous-sol, un spa discret et une salle de fitness abritent l’essentiel d’un moment à soi, comble du lâcher-prise.
L’hôtel dispose de vingt chambres : Prestige, toutes plus ou moins agencées de la même façon, arborant une trentaine de mètres carrés chacune. La suite Foch, ses 65 mètres carrés, ses corniches et ses moulures soulignent la quintessence de l’esprit néoclassique.
Les chambres mansardées du troisième offrent ce sentiment inouï de protection, propre aux surfaces en pente. Elles règnent sur les toits de Bordeaux dont les derniers étages étaient autrefois réservés aux familles plus modestes, quand les « gens de la cour » logeaient au premier, arborant une remarquable hauteur sous plafond. Plus on s’élève, plus l’ouverture sur l’extérieur diminue. Au printemps, les fleurs de marronniers diffusent, par la fenêtre, un spectacle éblouissant. Un jardin dans la ville.
À l’été, le parc voisin procure à nos balades son lot de nature et de dépaysement qu’il est possible de prolonger par une escapade dans les vignobles. Les plus proches se situent du côté de Léognan où l’illustre appellation Pessac-Léognan règne en maitre. Chez Château Haut-Bergey, la famille Garcin organise des excursions dans ses 44 hectares de parcelles, où visite de caves et dégustation permettent de découvrir ses pépites biodynamiques telles que la cuvée Paul, vin fruité à la robe soyeuse, 2018.
Villas Foch
25 Cr du Maréchal Foch
33000 Bordeaux
Chambres : à partir de 241 euros
Journaliste et photographe, Charlotte partage ses bons plans food et musique, à Paris et ailleurs
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