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Corail,  Parisienne Riviera 

Rattachée au Musée d’Art Moderne de Paris, cette terrasse élancée se démarque et devient l’escale estivale obligatoire de l’été 2025. Sous le décor exclusif de La Casano et une carte pleine de belles surprises méditerranéennes, cette adresse accède au statut de « hot spot » !

Les mauvaises langues et les esprits un peu retors diront que les terrasses avec vue imprenable sur la Tour Eiffel ne manquent pas à Paris l’été. Hors ici, sur ce parvis, faisant face au Palais Galliera et ayant accueilli les plus grands défilés de mode de l’histoire des Fashion Weeks parisiennes, il y a comme un éco-système qui emplit le visiteur d’une belle énergie absolument contagieuse. Car si la fougue positive de la mode et  l’excitation des plus prestigieuses expositions d’art, ont marqué de leur empreinte les lieux, il ne faut pas oublier une autre communauté qui est ici parfaitement chez elle, celle des meilleurs skaters de la planète qui se sont approprié, au fil des ans, ce territoire que chacun revendique. A notre arrivée, l’hôtesse Charlotte Zanin (passée par La Pérouse, Noto, Mimosa, Victoria, Gigi, Le Boeuf sur le Toit) nous accueille avec un sourire qui nous met en confiance.

Elle nous place en côte-à-côte, côté Seine. En ce jour de canicule, cette place ombragée, sous parasol, nous réjouit. On reconnaît la signature unique, aux tons chatoyants, de la décoratrice d’intérieur Ingrid Noël. Pour entamer les festivités, le manager Nicolas Dutrieux (qui a fait ses armes au bar du restaurant péruvien Manko), en vrai gentleman, nous propose, en guise d’accueil deux magnifiques cocktails : Un spicy Margarita sous notes d’agave et un mocktail Virgin Spritz à la Figue avec la maison French Bloom fondée par Maggie Frerejean-Taittinger et Constance Jablonski. Un tarama, en dressage façon houmous, nous ouvre agréablement l’appétit. Le service est irréprochable. Un glaçage rapide des verres (bien vu) nous fait envisager ce moment sous les plus beaux auspices. On part sur un trois séquences, entrée-plat-dessert, avec accord mets-vins, toujours. Nicolas, a été averti de notre amour des beaux breuvages et nous suggère de lui faire confiance. Quand se présente à nous, le ravissant carpaccio de Gamberi Rossi (38 euros), on ne regrette pas notre choix. L’assiette rayonne de fraîcheur et de bonté. C’est l’été et ce plat magnifique honore la plus joyeuse des saisons.

Le merveilleux loup de mer sauce vierge.

A noter que le divin carpaccio de loup de mer graines de tomates et huile d’olive fait partie des best seller ici aussi. Dans le verre ? Un Moët&Chandon Grand Vintage 2013. Doté d’un caractère véritablement unique, ce nectar remarquable est le 44ème millésime rosé de l’histoire de la Maison. Issu d’une vendange majoritairement et exceptionnellement récoltée en Octobre, Grand Vintage Rosé 2013 présente des arômes gourmands, aussi bien fruités qu’épicés, ainsi qu’une structure de bouche ciselée. Nous sommes gâtés décidément. Il faut désormais se décider sur le plat qui suit et là on se dit que le princier Chateaubriand, sauce poivre, n’est pas ce qu’il y a de plus pertinent au regard des températures extrêmes annoncées en ce jour d’août 2025. Pourtant l’idée a trotté subrepticement dans notre tête. On revient à une certaine forme de raison en optant pour le merveilleux loup de mer sauce vierge (39 euros). Et en guise de garnitures, c’est tout vu, ce sera l’écrasé de pommes de terre à l’huile d’olive pour gagner en tendresse.

Nicolas nous garantit que l’expérience ne sera pas décevante. En effet, notre palais conquis en redemande. Pour la soif ? La cuvée La Promesse 2023 du Domaine La Brillane. Ce Coteaux-d’Aix en Provence, avec sa robe or clair dotée de reflets verts, est un vrai régal. Le nez est expressif et délicat avec des arômes de jasmin, pivoine et citron vert. La bouche, elle présente une jolie complexité sur fruits jaunes et blancs, avec une belle longueur et une finale acidulée qui invite à se resservir. Sa minéralité et sa sapidité offrent ici un paring idéal. A l’instant du dessert, notre déambulation culinaire, égayée à plusieurs reprises par de nombreuses échanges avec les équipes, nous souhaitons mettre l’accent sur le partage avec deux caresses sucrées : le royal au chocolat et l’amande glacée, Amaretto (15euros). Un moment suspendu ! En quittant les lieux, on se dit que ce restaurant (succédant à Forest) du Groupe Moma, sur l’une des plus belles terrasses avec vue sur la Tour Eiffet, est touché  par la grâce avec des saveurs qui secouent, un service là quand il faut et des équipes bienveillantes qui savent que les petits miracles de la vie ne se jouent pas dans le spectaculaire ou la séduction facile mais dans la sincérité et le clin d’oeil. Un « hot spot » où l’on pourrait passer des heures, à l’ombre des citronniers !