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Alpine A110 GT : le meilleur des deux mondes

Nous avons essayé la nouvelle Alpine A110, en version GT. Un modèle qui hérite de l’excellent châssis de l’A110 et du moteur de l’A110 S, développant 300 chevaux. Bref le meilleur des deux mondes, pour une sportive qui accuse à peine plus d’une tonne sur la balance. Une structure légère et le petit plus Alpine : les suspensions à double triangles sur l’avant comme sur l’arrière. Une configuration qui procure une incroyable agilité à l’Alpine A110, avec une adhérence maximale au sol.

Petite réserve néanmoins sur les plastiques

L’intérieur en cuir marron surpiqué de bleu est vraiment très réussi. La finition est bonne et comme pour les éditions précédentes, la qualité des plastiques est perfectible et l’on retrouve quelques pièces basiques provenant des accessoires Renault (commande de régulateur, des feux et des essuie-glace). À 70 500 euros la voiture, on s’attend à mieux. Elle fait cher payer son drapeau bleu-blanc-rouge apposé sur ses côtés.

Mais son point fort réside dans le malus écologique contenu, à 1 276 euros, contre 33 147 euros pour la Porsche 718 Cayman (mais prix d’achat très inférieur : 59 692 euros) et 10 980 euros de malus pour la Toyota GR Supra, ses concurrentes directes.

L’A110 est de prise en mains très rapide. Courte (4,18 mètres) et légère, elle se faufile facilement et se dirige sans encombre. La suspension est souple et permet de rouler tranquillement comme à bord d’une grosse berline classique. Mais son châssis léger en aluminium et sans amortissement piloté fait toute la différence. Grâce à lui, l’A110 est un véritable jouet puissant et diablement efficace. À son bord, on retrouve le plaisir de conduire. Véritable karting soudé à la route, l’A110 avale chaque virage avec une facilité déconcertante.

A lire dans Edgar numéro 106.