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Tom Hanks : arrête-le si tu peux…

De retour dans la peau du Professeur Robert Langdon imaginé par le prolifique Dan Brown, Tom Hanks joue pour la cinquième fois devant la caméra de Ron Howard, bien décidé à atteindre à nouveau les sommets du box-of ce mondial. Deux Oscars, plus d’une cinquantaine de longs-métrages, des cachets à 25 millions de dollars minimum par film, réalisateur, scénariste, producteur… A l’occasion de la sortie d’Inferno, rencontre avec l’une des figures les plus importantes et influentes du Hollywood actuel.

Pour commencer, un retour aux sources. Comment tout cela a-t-il commencé ? Comment êtes-vous devenu comédien ?

Tout simplement parce que je parlais fort et que j’aimais attirer l’attention de manière, disons, créative. Je devais avoir 15 ou 16 ans. J’étais à l’école, mais je n’avais pas encore trouvé ma place, c’est à dire une matière où je puisse vraiment me sentir à l’aise et m’exprimer.

A l’époque, des élèves du lycée montaient des pièces de théâtre. J’avais quelques amis qui y participaient. Un jour, j’y suis allé par curiosité, question de voir… et j’ai trouvé ça génial. Je leur ai tout de suite demandé : « Et on vous laisse faire ça à l’école ? »

Immédiatement, je me suis inscrit aux cours d’art dramatique. Je n’en ratais jamais aucun et je montais sur scène le plus souvent possible. Je n’avais plus l’impression d’aller à l’école. Je m’amusais… Franchement, ça, des études ? Je n’en revenais pas.

C’était tellement mieux que l’histoire/géo. Je traînais tout le temps au théâtre, je construisais des décors, je m’occupais des lumières, j’encadrais les répétitions sans pourtant jamais imaginer un seul instant que j’en ferais plus tard mon travail.

Et puis, un jour, quelqu’un m’a dit : « Tu sais que tu pourrais en faire un métier ? » Depuis, l’eau a coulé sous les ponts…

Inferno de Ron Howard, sortie le 9 novembre.

Sully de Clint Eastwood, sortie le 30 novembre.