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Mandarin Oriental Palace, sidérante beauté lacustre

Direction Lucerne. Au cœur de cet hôtel historique, ouvert en 1906, le client savoure une volupté et un raffinement uniques. Une destination gastronomique et une évasion bien-être exceptionnelles pour les amateurs de retraite au luxe ultime. EDGAR a été convié pour vivre cette expérience inoubliable. A vos valises  !

Avant-poste de la nature, la ville de Lucerne située au bord du magnifique lac des Quatre-Cantons, attire depuis le XIXème siècle une élite de visiteurs esthètes en quête de cette atmosphère paisible et ressourçante au pied des monts Pilatus et Rigi. Dans ce décor féérique de carte postale, on retrouve bien sur de magnifiques boutiques horlogères prestigieuses mais aussi et surtout le mythique Mandarin Oriental Palace. A proximité de la vieille ville bordée par le Museggmauer, l’établissement de légende au style Belle Epoque a connu une rénovation récente qui lui donne une touche contemporaine sans perdre de vue son ADN si particulière et son histoire illustre. Une vraie réussite au sein d’un cadre somptueux accueillant 136 chambres dont 48 suites.

A notre arrivée, nous sommes accueillis par le Directeur Général Christian Wildhaber après avoir succombé à la beauté renversante du panorama majestueux des Alpes Suisses. La richesse patrimoniale du palace nous rappelle que les aristocrates du mondes entier venaient ici, au siècle dernier, pour y jouir de la vue époustouflante sur le lacs et ses alentours. Il y encore, cette touche de retraite d’inspiration méditerranéenne qui fascine par ses notes diffuses de dolce vitae. Dans ce havre de sérénité où l’hospitalité suisse nous va droit au cœur, nous sommes littéralement hypnotisés par la vue saisissante et imprenable sur le lacs et les jardins. On constate que le travail remarquable de l’agence d’architecture Iwan Bühler Architekten accompagne parfaitement l’histoire de l’édifice. Les codes de l’hôtellerie de luxe n’ont pas échappé à l’agence d’architecture intérieure londonienne Jestico + Whiles qui rend  un élégant hommage,  à travers un style sobre et sans fioriture,  aux  valeurs d’humilité, de respect, de courtoisie et de générosité du cœur chères à l’institution lucernoise.

Le palace resté plus d’un siècle la propriété de la famille Bucher offre au regard, dès le rez-de-chaussée quelques somptueuses surprises. On n’échappe pas à la sublime fresque d’époque du lobby, le sol en damier de marbre noir&blanc, les colonnes romaines en scagliola de corail, les tapis tuftés signés par des maison Kramis et Tisca, le mobilier Molteni, l’immense lustre orbital en laiton… Les nuances de bleu et de vert associées à des touches décoratives au coloris ivoire croisent le bois cannelé, le verre soufflé et des éléments patrimoniaux en chêne naturel.

La nature environnante de la cité alémanique.

On débute notre visite des suites, dotées de vastes balcons et terrasses privatives dans cet écrin extrêmement convoité d’où émane un  air très Riviera sous des coloris de craie et de terre cuite faisant directement écho à la nature environnante de la cité alémanique de la Suisse Centrale. Les spacieuses chambres cultivent un coté résidentiel et une ravissante sobriété, propice à la rêverie. Le confort se niche ici dans chaque détail. On savoure l’allure singulière que dégage ce palace au tempérament discret. Tout en gardant en mémoire son faste d’antan qui marque plus que jamais les esprits et qui fait que Lucerne arrive aujourd’hui au troisième rang des destinations touristiques en Suisse. Les suites panoramiques avec vue rooftop à 360° sur les Alpes cochent toute les cases, on y savoure, dit-on les plus beaux couchers de soleil de la région. La Suite Présidentielle de 133m2, est un must absolu qui décuple le plaisir auprès de quelques heureux clients privilégiés. Là, aussi la vision originelle imprègne les lieux à la nuit tombée. Réussite totale, le Spa Bellefontaine vaut à lui seul cette échappée suisse en toute saison. L’offre bien-être de ce « sanctuaire wellness » (fondé en 2006 par Peter Yip également cofondateur de la marque de cosmétiques de luxe La Prairie) avec son hamman, sauna et centre de fitness-relaxation, ne démérite pas. Bien au contraire.

Les standards de l’hôtellerie de luxe ici sont largement surpassés, cela mérite d’être précisé. Vient ensuite l’étape de l’évasion gastronomique de haute volée avec les restaurant La Colonnade qui a décroch,  le 2 octobre dernier, sa première étoile au Guide Michelin Suisse. Une récompense largement mérité pour le chef Gilad Peled (accompagné du brillant chef sommelier Moritz Dresing et du très doué chef Pâtissier Clément Lau), cinq mois seulement après l’ouverture du restaurant. Célébrant la haute gastronomie française, la carte couronne une philosophie tournée vers les meilleurs produits de saison. l’Ancien sous-chef au Pressoir d’Argent à Bordeaux nous épate avec un accord mets&vins qui associe la précision du dressage à la une créativité faisant de chaque assiette une œuvre d’art dédié à la quête du goût dans des compositions-signature. L’ancien élève de Gordon Ramsay et de Clare Smyth, consacré « Cuisinier du mois » GaultMillau en 2014 alors qu’il était encore Chef exécutif à la Source des Alpes, est plébiscité des gourmets de tous bords  qui raffolent de ses compositions haute-couture toujours très personnelles. Le chef orchestre également trois autres tables de très belle tenue : le Quai 10 (méditerranéen), le Mozern (bistronomique) et le Minamo (japonais omakase). Notre séjour ne laisse rien à redire, ce fut un pur moment de ravissement. On ne quitte pas Lucerne sans jeter un oeil à la fabuleuse collection Rosengart : l’une des plus éblouissantes collections de Picasso, Klee et Chagall d’Europe  !

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